vineri, 29 noiembrie 2013


Helene Lenz

Fractures et Dumitru Crudu

Publié par montanié julie
Il y a environ un mois que j'ai reçu par la poste " Un american la Chisinàu" de Dumitru Crudu ( publié en février 2013 à Bucarest). J'en décore les pages de post-its, j'en donne des passages à lire à des étudiants avancés en langue, j'en traduis des morceaux, je prends des notes sur une action qui se déroule de Brasov à Chisinàu précisément, j'en parle autour de moi - avant-hier soir avec L. à table! Face à des coussins rouges et un sac cadeau de nature à évoquer la tâche du Père Noël mais quel Moldave, quel Roumain, quel Américain d'origine roumaine trouvera le livre de Dumitru Crudu dans un petit soulier, entre des larmes brillantes et une guirlande en glaçons pour le recommander à un éditeur qui le fera traduire? - ... J'ai déjà écrit sur ce livre un article de 20 pages parsemé d'extraits que j'ai mis en français - les épreuves sont corrigées: il devrait pouvoir être consulté dans les meilleurs délais -. Je n'y ai pas dit tout le bien que je pense de l'auteur et de son livre évidemment, sinon l'article aurait eu 100 pages.  Dumitru Crudu est aussi fort - comme poète, romancier, dramaturge - que Nicoleta Esinencu et je le trouve aussi poète que Savatie Bastovoi dans " Les Lapins ne meurent pas ", traduction de Laure Hinckel. Dans mon article, j'écris que le livre de Dumitru Crudu est un thriller sociologique et linguistique. J'espère que je le prouve.
Je pensais le répéter hier soir ou peut-être ce matin dans ce blog mais voilà que j'ai dormi huit heures pour la première fois depuis une semaine, et pourquoi ne pas l'avouer depuis un mois, presque deux...Mieux vaudrait ne pas mentionner mes actes manqués, quiproquos, ratage de stations en bus parce que je rêve ou somnole. Pas plus tard que samedi j'ai manqué aussi un train parce que j'ai confondu l'heure en allant vérifier auprès d'une pendule si j'avais bien une heure d'avance comme ma montre l'indiquait etc. etc; Mais je souhaite que Dumitru Crudu m'excuse de n'avoir pas parlé de son bouquin aussi vite que je lui avais promis de le faire. Je me sens comme un fantôme tout juste capable d'abattre son boulot dans un état second... C'est donc il y a un peu plus d'un mois que j'ai lu intégralement - en traduction bien sûr, improvisée par moi-même - la Note de l'Auteur à voix haute.. juste avant d'aller bondir sur le bus, sur le métro et de là sur le TGV .... On venait de transférer P. en ambulance dans la chambre du rez-de-chaussée plus ample de dimensions que celle où on l'a muté à présent. Il ne devait pas bouger. A cause de ses onze fractures et surtout des neuf costales. J'avais lu sur internet que s'il respirait trop fort, il pouvait se perforer le poumon... Aussi m'étais- je précipitée sur un vaccin anti-grippes de la première pharmacie pour qu'il évite de tousser, d'éternuer, de hoqueter... Heureusement, les infirmières qui sont vraiment charmantes sans parler des aide-soignantes, étaient d'accord pour qu'on le vaccine dans les meilleurs délais. Donc, il ne pouvait pas bouger de l'épaule gauche jusqu'au pied -. Il manquait de distraction et ça l'a bien stimulé, cette histoire de manuscrit volé ou confisqué par un Bessarabien tâchant de se venger sur l'écrivain sans le sou d'un loyer non acquitté... Stimulé sans le faire rire - rire de mésaventures pareilles, c'est le propre des ordures outre que rire dans un tel état est plus nocif que la toux-.. Si l'auteur de l'ouvrage me lit, qu'il prenne conscience de la valeur consolatrice, lénifiante et donc morale de son introduction sur le moral d' accidentés:
"Ceux qui liront ces lignes vont me soupçonner d'avoir inventé cette histoire pour me donner de l'importance. Peut-être qu'en réalité le manuscrit dont je parle n'a jamais existé? Vous savez quoi? On peut s'attendre à tout avec ces Bessarabiens. Et surtout d'un type aussi douteux que l'auteur de ces lignes.
Et pourtant, je l'ai écrit. Davantage,il a eu quelques lecteurs aujourd'hui dispersés partout dans le monde! Les belles Liudmila et Liuba ont dévoré mon roman en une soirée, dans ma chambre du Mémorandum avant d'aller faire la fête chez Radu Maïlat qui les avait invitées à Feldioara. Liudmila est aujourd'hui au Portugal, Liuba en Grèce mais toutes deux continuent de me demander si j'ai récupéré mon roman. Non, les filles! Je ne l'ai toujours pas récupéré! Mais en tout mal il y a un bien puisque, il y a trois ans, j'ai entrepris de le récrire. Et je l'ai récrit. Cependant, le résultat a été un autre roman,complètement différent du manuscrit séquestré. Au final, ce n'est pas de çà que je voulais parler mais simplement du fait que j'ai vécu après ça des événements comme sortis de mon roman rédigé l'été 1995 à Flutura avant d'être égaré cinq ans plus tard par ce Bessarabien albinos.
Mais je vous le raconterai à une autre occasion."
Ainsi s'achève la note introductive du roman.
De même, si j'évoque les onze fractures de P. , c'est que je suis tombée quelques jours plus tard sur le manifeste fracturiste publié en 1998 à Brasov par Marius Ianus et Dumitru Crudu. Plus encore que le contenu programmatique et théorique de cette profession de foi littéraire, cette coïncidence avec ma vie privée ( celle de mon conjoint) m'a emballée au point que j'ai traduit le Manifeste - avec l'autorisation de Dumitru Crudu -: il paraîtra à la suite de mon article!. Les premières lignes font état de coups reçus dans la rue: " Dans la nuit du ... au... nous avons été battus dans la rue ( ...) de ce jour nos écrits se sont appelés fractures". Neuf pages plus loin, le manifeste s'achève sur cette définition:" Le fracturisme n'est ni poésie, ni prose, ni philosophie - le fracturisme, c'est d'être saoul, d'être lâche, d'être faible et sale, je veux dire, des trucs comme ça, fatigue, musique grunge ( ou non ), fous le camp, extase et vis comme tu écris". C'est signé Ionut Chiva et ça conclut le texte intitulé " Le fracturisme en prose". Pour lui, les fracturistes se réclament ou se sont réclamés de Ginsberg, de Frank O'Hara, de Dostoïevski, de George Bacovia, de Le Clézio, de Salinger, de Kerouac, de Max Blecher.
A +

joi, 28 noiembrie 2013

Luni. Lansam un nou autobuz. Veniti! Ruta 100. Pleaca din fata Bibliotecii Stefan cel MAre la ora sase/.

miercuri, 27 noiembrie 2013

Azi m-am întîlnit la teatru cu mama Ecaterinei Bargan si am vorbit despre prietena noastră.
Cum e la Galaţi, Ecaterina?
Şi ce mai faci?

vineri, 15 noiembrie 2013

Filiala Şefan cel Mare
Săptămîna Uşilor Deschise
(18- 22 noiembrie 2013) Genericul: Nici o zi fără carte

Luni, 18.11.2013
ora 10:00 - Lansarea programului Săptămîna Uşilor Deschise
ora 10:30 -Conferinţă : Liviu Ioan Stoiciu şi scriitorii basarabeni, la care participă Emilian Galaicu-Păun, Teo Chiriac, Arcadie Suceveanu, Teodora Fântânaru, Nicolae Spătaru, Nichita Danilov, Dumitru Crudu
ora 14:30 - Recital din creaţia poeţilor copii din clasele primare
ora 15:00 - Duplex profesional : Servicii novatoare pentru copii
ora 15.00- O întâlnire cu scriitorul Emilian Galaicu-Păun

Marţi, 19.11.2013
ora 11:00 -Concurs cognitiv / educativ de inteligenţă şi erudiţie „Cu Vasile Romanciuc ajungi faimos” între elevii claselor a III-a sectorul Botanica
ora 13.30- Lecturi literare din Ion Buzu, Alexandru Cosmescu, Moni Stănilă, Alexandru Vakulovski, Hose Pablo
ora 17:00 - Medalion Literar: Seară de poezie în momeria lui Alexandru Muşina. Invitaţi: Viorica Zaharia, Iulian Ciocan, Emilian Galaicu-Păun, Gheorghe Erizanu.

Miercuri, 20.11.2013
ora 9:30 –Expoziţie de cărţi şi fotografii Paul Goma
ora 10:00 -Lecturi literare din opera lui Paul Goma, în interpretarea actriţei Dana Tapalagă
ora 11:00 - Conferinţă: Noutatea prozei lui Paul Goma, la care participă: Maria Şleahtiţchi, Emilian Galaicu-Păun, Maria Pilchin, Anatol Moraru, Vladimit Beşleagă, Vitalie Răileanu, Dumitru Crudu
ora 15.00 -Conferinţă: Scriitorul şi disidentul Paul Goma: ieri şi azi, la care participă: Nina Corcinschi, Flori Bălănescu, Aliona Grati, Viorel Ilişoi, Emilian Galaicu-Păun, Anatol Moraru, Vitalie Răileanu, Vladimir Beşleagă, Maria Pilchin, Dumitru Crudu

Joi, 21.11.2013
ora 10:00- Spectacolul „Iepurii nu mor”, în regia Inei Sudu, după romanul omonim al scriitorului Ştefan Baştovoi
ora 13:00- Audiţia cărţii sonore: “Totentanz” de Claudia Partole, în prezenţa autoarei
ora 14:30- Masa rotundă: Romanul basarabean de după 2000, la care participă Maria Şleahtiţchi, Anatol Moraru, Nina Corcinschi
ora 18:00- Recital de poezie în memoria lui Eugen Cioclea

Vineri, 22.11.2013
ora 11:00- Masa rotundă: „Biblioteca: un centru de cultură sau un depozit de cărţi”
ora 13:30 – Lecturi literare din opera lui Grigore Chiper şi Maria Şleahtiţchi
ora 16:30 - Atelierul de creaţie manuală „Albinuţa”
ora 17:00 - Închiderea Programului Săptămînii Uşilor deschise

Vă aşteptăm!

Adresa noastră: Bd. Decebal, nr. 91. Tel. 55-14-83
e-mail: stefancelmare@hasdeu.md

luni, 11 noiembrie 2013

Poezie de Mihai Frunze


Poezie de Mihai Frunze

Înger căzut 
Îmi amintesc primul sărut
Ah! Cîtă armonie
Era frumosul început
În puf de păpădie,
Dar sufletul ieșit din foc
Pătrunse chip de înger
Și aripa din nenoroc
Ți-a început a ninge.
Ce-ai fost tu oare? Doar un vis?
Sau ești sortită mie?
Știu nu ești chip din paradis
Ești foc în păpădie!

 * * *
Nu voi pleca, nici să te uit
Al inimii durere
În viața asta cel mai scump
E-n suflet o plăcere
Pe lîngă tine e sărat
Și zahărul în miere,
Iar dacă-n zori m-ai fi lăsat
Aș arde în tăcere
Acuma cînd mi-ai dezlegat
Inima de perdele
Lumina soarelui mi-ai dat
Ce se oprea în ele
Îmi pare totul o poveste
Și nu aș vrea să plec
Atîta timp cît barca este
Nu am să mă înec.
 
 * * *
Mă sting în aburi de parfum
Ce mi-ai lăsat pe haină
Chiar de-mi vei face lumea-n scrum
O să rămînă-n taină
O buză sacră pe obraz
Tu mi-ai pictat cu fața,
Iar inima-mi e ca un iaz
Ce a scăpat de gheață
Mă taie des un dor turbat
De care nu mai scap
Cînd mă săruți încet pe pat
Nu am nici mîini nici cap,
Iar pletele ce-mi curg pe piept
Ți le-aș lua cu mine
Căci cînd de dor o să mă-nec
Vor fi ca sînge-n vine
Nici nu te țin, nici nu te las
Să pleci de lîngă mine
Căci sînt cu tine pește-n iaz
Ce-i pescuit de nimeni.

Aş vrea să fiu

Aş vrea să fiu ţesut de fulg
din neaua pe-al tău păr,
aş vrea să fiu un sîmbure
cînd muşti un dulce măr,
aş vrea să fiu un fir de lînă
din plapuma-ţi surie
aş vrea să-ţi fiu primul sărut
cu dulce armonie,
aş vrea să fiu mînerul cupei
din care potolite-ai
aş vrea să fiu sticla prin care
te vede luna-n noaptea-i
aş vrea să fiu o rădăcină
la umbra cărui pom vei sta
aş vrea să-ţi fiu buchetul drag
de-i fi mireasa altcuiva,
aş vrea să fiu doar oxigen,
doar cel ce îl vei respira
aş vrea să-ţi fiu şi pe mormînt
floarea ce-n sus se va-nălţa.


Atelierul Vlad Ioviţă la Biblioteca Ştefan cel Mare

Luni, 11.11.2013, la ora 17:30, va avea loc Atelierul Vlad Ioviţă la Biblioteca Ştefan cel Mare. La Atelier va fi invitat Ion Coşeru, va citi texte şi se va discuta asupra lor. La atelier o să scriem texte după un exerciţiu dat de Dumitru Crudu. Atelierul va modera Dumitru Crudu. Vă aşteptăm cu drag pe toţi doritori care vor să scrie şi să citească!!

luni, 4 noiembrie 2013

Doua lansari intr-o zi

Prima lansare: 6 noiembrie, miercuri, ora 13.00, si a doua lansare: 6 noiemrbie, miercuri, ora 17.00

Doua lansari, aceeasi carte, Confidenta unui loser de Anatol Moraru.

Locatia Biblioteca Stefan cel Mare din Chisinau.

Organizatori: Biblioteca Stefan cel MAre si Filiala Chisinau a Uniunii Scriitorilor din Romania.
Doua lansari intr-o zi

Prima lansare: 6 noiembrie, miercuri, ora 13.00, si a doua lansare: 6 noiemrbie, miercuri, ora 17.00

Doua lansari, aceeasi carte, Confidenta unui loser de Anatol Moraru.

Locatia Biblioteca Stefan cel Mare din Chisinau.

Organizatori: Biblioteca Stefan cel MAre si Filiala Chisinau a Uniunii Scriitorilor din Romania.

duminică, 3 noiembrie 2013

Doua lansari intr-o zi

Prima lansare: 6 noiembrie, miercuri, ora 13.00, si a doua lansare: 6 noiemrbie, miercuri, ora 17.00

Doua lansari, aceeasi carte, Confidenta unui loser de Anatol Moraru.

Locatia Biblioteca Stefan cel Mare din Chisinau.

Organizatori: Biblioteca Stefan cel MAre si Filiala Chisinau a Uniunii Scriitorilor din Romania.

sâmbătă, 2 noiembrie 2013

Trandafirii

Câțiva trandafiri încă înfloriți în plină toamnă în stradă. Copyright: Ecaterina Ștefan